• François Bayrou a rencontré, mercredi 21 février, les responsables syndicaux de la FSU dont le secrétaire général Gérard Aschieri. L'occasion pour le candidat à la présidentielle de rappeler les engagements pris en la matière.

    "Sur le budget j'ai dit ceci : je protègerai les budgets de l'Éducation nationale. Parce que pour moi il n'y a pas d'avenir pour la France s'il n'y a pas une Éducation nationale de qualité. Plus que cela, je vais aller plus loin encore. Il n'y a pas d'avenir pour la France si l'Éducation nationale française n'est pas la meilleure du monde. On a les moyens d'avoir une éducation nationale de premier plan mondial. Si vous comparer, par exemple, avec le système éducatif américain. On a mille fois mieux que le système éducatif américain. Mais cela veut dire que, désormais, un certain nombre de sujets sur lesquels on a connu des échecs, maintenant, il va falloir qu'on se redresse, et qu'on obtienne des réussites. Je répète que la confiance entre le monde éducatif et la nation – et les responsables de la nation - est la clé de tout cela."


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  • Dans son discours consacré à la relance du projet européen, François Bayrou s'est dit favorable à "un texte simple et lisible par tous" pour remplacer le défunt Traité pour une Constitution européenne. Le candidat à l'élection présidentielle a affirmé qu'une fois élu, le nouveau traité sera soumis à référendum.

    "Je n'ai qu'une seule photo dans mon bureau, celle de Robert Schumann" a déclaré François Bayrou devant 3000 personnes réunies ce soir au Palais des Congrès de Strasbourg. "Il devient clair à cette heure-ci que la ratification du Traité tel qu'il est aujourd'hui, est impossible" a continué François Bayrou. Il demande à l'Allemagne, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne de le reconnaître et d'engager un nouveau processus, par exemple une conférence regroupant tous les gouvernements européens qui serait chargée de sortir l'Europe de la crise qu'elle traverse. "Un nouveau texte,  fondé sur une mutuelle confiance entre peuples et gouvernants, tenant compte des inquiétudes exprimées, pourra être soumis à référendum sous présidence française en 2008" a-t-il déclaré. Confiant dans l'idée du projet européen, François Bayrou récuse par avance l'idée de Nicolas Sarkozy d'une ratification parlementaire. Selon le député de Pyrénées-Atlantiques,  "elle ne saurait répondre efficacement au séisme du 29 mai et donnerait du débat démocratique une piètre vision.". L'Europe, ajoute-t-il "doit pouvoir changer le monde, pas seulement normer les affaires et le droit." François Bayrou reprend à son compte l'idée de François Mitterrand d'une Europe à cercles concentriques. "Une Europe large formée sur la vocation commerciale et une Europe socle qui puisse intervenir politiquement dans l'avenir du monde." Selon lui, personne ne parle d'Europe dont il veut retrouver l'idéal en s'appuyant sur sept piliers : l'économie, la Défense commune européenne, la diplomatie, la biodiversité et le climat, l'énergie, l'immigration et le co-développement et la Recherche. S'il est élu président de la République, François Bayrou propose une pause dans le processus d'élargissement.

    Source : http://bayrou.fr


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